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Gestion de Conflits

L’importance d’apprendre la gestion saine de conflits

Les émotions

L'enfance est une période de grands apprentissages sociaux chez les jeunes. C’est entre autres durant cette période que l’on fait face à nos premières situations sociales anxiogène et difficile; c’est pour cela, qu’il est important d'apprendre aux jeunes comment gérer ces situations. 


La capacité de reconnaître, nommer et gérer ses émotions est essentiel dans le bien être des jeunes. De nombreuses études montrent qu’être « émotionnellement compétent » est essentiel au succès à l’école (source Raisons éducatives, 2021). Les compétences émotionnelles seraient, selon certaines recherches, parmi les compétences les plus importantes (avec les compétences cognitives) et parmi celles qui soutiennent les compétences scolaires de l’élève au cours des premiers degrés de la scolarité (Denham, Bassett, Mincic, et al., 2012 ; Denham, et al., 2014 ; Raver, 2002 ; Romano, Babchishin, Pagani, & Kohen, 2010).

Notre programme : Gérer des conflits, ça ne s'improvise pas !

 

Le but de ce programme est d’aider les enfants à apprendre à naviguer à travers ces situations. Par le biais de l’art et du jeu, notre programme offre aux élèves ;

  • Les compétences pour identifier, comprendre et vivre ses émotions de manière saine lors de situation conflictuelle. 

  • Les connaissances pour prendre soin de soi pour régler un conflit lorsque la situation est devenue conflictuelle. 

  • La communication et les outils nécessaires afin de prévenir les situations conflictuelles ainsi que comment réagir lors d’un conflit.

Les techniques pour gérer un conflit

​Les 4 techniques pour arriver à désamorcer un conflit sont :
La Curiosité :

Cette technique vise à répondre à l'autre par une autre question pour le/la faire réfléchir. Par exemple: Si quelqu'un.e critique ton chandail par exemple, tu pourrais lui répondre : « Ah bon ? Qu’est-ce que tu trouves moche dans mon chandail ? »
Plutôt que de te sentir triste ou énervé.e par son commentaire. Ce qui est important c'est que tu l'aime; montrant que tu es plus curieux/se que énervé.e ou triste.

Le Compromis :

Le but de cette technique est de faire une entente avec l’autre: Je l’ai aujourd’hui, tu l’auras la prochaine fois. Par exemple, dans la situation ou quelqu’un prend ce avec quoi vous jouez (genre un ballon, une corde à danser ou autre), vous pouvez dire: : « J’étais entrain de jouer avec, je te la donne dans x minutes, dés que j’ai fini de jouer ».
C’est une entente « juste » pour tout le monde. 

L’Émotion :

Cette technique vise à expliquer à l’autre comment son action nous fait sentir. Par exemple, il est moche ton chandail !? Tu pourrais répondre : « Quand tu me dis quelque chose comme ça, ça me fait de la peine. Je ne comprends pas pourquoi tu tiens à me dire ça. Peux-tu ne pas me dire ça la prochaine fois ? Ou en tout cas, pas de cette façon là. »
Nommer ses émotions est une bonne technique parce que les émotions, c’est quelque chose que personne ne peut remettre en question. Les autres peuvent remettre en question les opinions mais pas les ressentis/ les émotions. Personne ne peut vous dire que vous ne vous sentez pas comme ça.

L’attitude Zen :

Dernier niveau de la stratégie anti-harcèlement, l’attitude Zen demande beaucoup de sagesse et de capacité de recul. Il s’agit d’accepter la critique mais de garder son cap intérieur. En résumé, « Tu peux penser ce que tu veux, moi je sais ce que je vaux ». Chacun à le droit à son avis, ça ne changera pas le vôtre.

Les 5 étapes dans la gestion d’un conflit

Vidéo explicative des 4 techniques :

Appuyez sur la fiche pour les traites de coupes :

En tant que jeune :
En tant qu'adulte :
Étape 1
« J’arrête, je m’éloigne »

À cette étape, je dois porter mon attention sur l’autre. Il se peut que nous soyons impliqués à part égales ou non, mais je dois prendre le temps de recul nécessaire pour réfléchir à la situation.

À cette étape, si vous avez à intervenir, votre attention doit être portée vis-à-vis de la victime. Il se peut qu'iels soient impliqués à parts égales, invitez-les à prendre du temps pour eux.

Étape 2

C’est très important; je dois apprendre à discuter dans le calme pour que la résolution de conflit soit positive et efficace.

C’est très important !

Apprendre à se calmer pour discuter est nécessaire. Inviter les ou le/la jeune.s à trouver un endroit relaxant pour qu’iel puisse retrouver son calme. Puis posez-lui des questions pour l'amener à réfléchir de ce qui s'est passé.

« Je me calme et je respire »
Étape 3

C’est une étape qui demande une certaine habileté. Penser à la situation qui vient de se dérouler avec objectivité (comme elle s’est passée, sans jugements ou émotions) demande beaucoup. Alors, pour commencer, je me pose des questions pour me pousser à réfléchir à la situation, puis j’écoute l’autre dans “comment” iel l’a vécu. Je peux avoir une vision différente de la situation, je ne peux pas juger l’autre dans son ressenti, dans comment iel l’a vécu.

C’est une étape qui n’est pas toujours acquise et peut s’avérer difficile. Penser à la situation qui vient de se dérouler leur demande beaucoup, devoir écouter l'autre parler, encore plus !

Aidez-les, utilisez des signes pour les aider à visualiser à qui la parole est donnée et qui doit écouter. L’important est de trouver des trucs pour intervenir le moins possible tout en s’assurant du bon fonctionnement.

« Je m’explique, j’en parle »
Étape 4
«J’écoute l’autre, je pense »

Il n’est pas toujours facile d’écouter l’autre, car tu as sûrement beaucoup de choses à dire pour compléter ou modifier la situation et trouve difficile  d’attendre ton tour de parole. Mais il est important de savoir écouter l’autre; parce que lorsque ce sera mon tour je voudrais être écouté.e aussi.

Une fois que l'autre a terminé de parler,

on inverse les rôles pour que l'autre jeune puisse s’expliquer à son tour. Attention, ne prenez pas trop de place. N’oubliez pas que vous servez de guide,

vous avez le rôle secondaire, pas le rôle principal.

Étape 5
«Je trouve une solution, je m’excuse, je répare »

Trouvez ensemble les solutions pour améliorer la situation. Souvent, il ne sert à rien de savoir qui a raison ou tort mais plutôt de voir ce qui pourrait être fait à l’avenir pour éviter que le conflit ne se reproduise et pour améliorer la situation.

Laissez du temps pour que les jeunes trouvent eux-mêmes leurs solutions. Vous pouvez poser des questions ouvertes, mais éviter les suggestions. Vous pouvez les aider à trouver des idées avec un support visuel. Vous pouvez fabriquer une affiche où plusieurs façons de réparer son geste sont dessinées, par exemple, partager moitié-moitié, jouer ensemble, tirer au sort, chacun son tour.

Vous voulez en apprendre davantage ?

Ressources supplémentaires :

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